Ce mois ci, nous parlons des correspondances à l’adolescence.
Lettres retrouvées dans un placard ou lettres que nous aimerions écrire à notre nous adolescent, que disent ces lettres? Quelles rôle ont elles joué? Avec elles, nous reformons un lien avec l’ado que nous avons été ou avec celle que nous aurions aimé être.
Au cours de cette émission, nous lisons des lettres qu’ont reçues certaines d’entre nous mais aussi des extraits du livre « Lettre à l’ado que j’ai été » écrit par 28 auteur.e.s réuni.e.s sous le pseudo Jack Parker aux Éditions Flammarion.
Les extraits musicaux sont des medleys (ou pot-pourri) de musiques que nous écoutions au cours de notre adolescence. A vous de retrouver les titres!
Nous évoquons aussi le projet « Adolescence : La fabrique des héros ». Pour plus d’informations, allez voir ICI
Le dernier quart de notre émission est consacré à la chronique « J’ai des corps à vous dire » où une dizaine de meufs du collectif a créé un cadavre exquis.
L’émission est à télécharger en cliquant droit sur le lien Lettre d’ado (puis « enregistrez la cible du lien sous…) ou à écouter directement dans le lecteur ci-dessous:
Musiques de la chronique:
Adeus nao – Pas d’adieu de Lisette Pires (extrait)
Attendez que ma joie revienne de Barbara (extrait)
Pour ce mois-ci, nous avons rassemblé quelques unes des chroniques « J’ai des corps à vous dire » que nous affectionnons particulièrement pour en faire une émission à part entière.
« J’ai des corps à vous dire » est un projet porté par une vingtaine de meufs cis pour réaliser des chroniques sonores sur des thèmes touchant à leur corps de près ou de loin. C’est une aventure, une recherche sur soi, qui résonnerait à plusieurs. Un désir de fabrication sonore, de l’écriture, de la voix qui racontent. Se parcourir et donner la parole à ce corps pour une fois.
Les productions de ce collectif sont imprégnées de leur réalité cis. Elles ont conscience qu’elles ne représentent pas celles de tous les corps.
Vous pouvez retrouver toutes leurs chroniques sur leur soundcloud
l’émission est à écouter directement via le lecteur ci-dessous ou à télécharger en cliquant droit sur le lien : J’ai des corps à vous dire puis « enregistrer la cible du lien sous… »
Pour cette émission enregistrée le 8 mars 2021 on a eu envie de parler des joies militantes. On y parle et on y entend des extraits du livre Joie militante / Construire des luttes en prise avec leurs mondes de carla bergman et Nick Montgomery, traduction Juliette Rousseau, on vous donne des nouvelles de victoires féministes dans le monde et du collectif Las Tesis dans les pages de la Revue Déferlante. Vous entendrez aussi dans cette émission des sons de manifs, et notamment au Brésil avec le mouvement des sans-terre lors du carnaval d’Olinda montés en 2020. On écoutera aussi une lecture d’extraits de l’article La joie, cette imposture ? du numéro 10 de la revue Timult.
La chronique des corps de ce mois-ci fait la part belle à des récits de moments où on se sent fortEs, puissantEs, rayonnantEs.
Bonne écoute !
Musiques
Todavia Cantamos de Mercedes Sosa
Cancion sin miedo – par le choeur de la manifestation du 25 novembre 2020 à Toulouse
Pour cette deuxième émission sur la musique Punk, nous avons invité, à distance, le groupe queer Hostile pour nous parler de leur musique, de leur rapport au punk et de leurs influences musicales. Nous nous intéressons ici à la fabrique d’un punk féministe queer.
Vous pouvez télécharger ici le lien de l’émission: émission LDF décembre 2020 (cliquez droit puis « enregistrer la cible du lien sous ») ou l’écouter directement via le lecteur ci-dessous:
Référence de groupes Punk évoqués au cours de l’émission: G.L.O.S.S., Anti-Corpos, Vehemence, Crête et Paquerette, Dures et Gays
Et en bonus, voici des groupes punk incluant des personnes racisées : Bad brains, S-21, Bruja, Divide and Dissolve, Red Man’s Burden … et Queer : Los Crudos, Limp Wrist, Anomaly, Bertha Lutz, Ragana, Martial Law.
Musiques:
« We Sat On The Porch » de Tankini
« Queer Revenge » de Hostile
« You Think You’re a Man » de Divine
Paroles de Queer Revenge de Hostile:
Au cours de l’émission, nous n’avons pas explicité le lexique du milieu queer alors voici:
Il est question de personne/gars/groupe queer, trans ou cis/het:
Une personne trans est une personne qui vit ou qui souhaite vivre dans un genre différent de celui qui lui a été assigné à leur naissance. (source: wikitrans.co).
une personne cis/het, pour cis-genre et hétérosexuelle, est une personne dont le genre (masculin/féminin) est identique à celui assigné à la naissance et qui est hétérosexuelle. Par opposition, une personne cis-genre ou cis est une personne qui n’est pas trans.
Une personne queer (en anglais, bizarre) est une personne ne se reconnaissant pas dans les assignations de genre et de sexualité cis-genre et hétérosexuelle . L’identité queer renvoie à une certaine fluidité de genre et d’orientation sexuelle mais aussi à une contestation radicale des choix politiques du courant majoritaire LGBT. (pour plus de précision, voir le site fr.wikipedia.org/wiki/Queer)
Scène DIY (lettres épelées en anglais, pour « do it yourself », faites-le vous-même) désigne ici le fait de faire des concerts en faisant toutes les tâches soi-même (musique, lumière, cuisine, bar, entrée…) afin de tendre vers plus d’égalité entre les personnes participantes.
groupe vegan/antispecisme: une personne vegan ne mange ni viande ni aucun produit animal. Le courant antispecisme est un courant philosophique qui considère qu’il n’y a pas de hiérarchie entre espèces (incluant l’espèce humaine, et entre les différentes espèces animales). Il refuse la supériorité de l’espèce humaine sur les autres espèces animales.
On vous propose ce mois-ci une émission sur le punk et plus spécifiquement sur le Riot Grrrlisme blanc dans les années 90 aux Etats-Unis. Pour parler de ce sujet, nous avions comme invitée Manon Labry, auteure de Riot Grrrls, chronique d’une révolution punk féministe,(éditions La Découverte).
L’émission confinée d’octobre fut épique d’un point de vue technique, d’un niveau de galéritude sans pareil… Nous étions en duplex au bigot et en visio depuis Saint-Denis, Bordeaux, Toulouse et Lyon. C’était laborieux mais on l’a fait. Mille merci à toi Manon pour ta patience : )
Ce mois-ci, place à l’amitié ! C’est donc à cinq que nous nous sommes retrouvées dans les studios de la radio FPP ce lundi pour en parler. Nous avons pris comme point de départ nos expériences amicales entre meufs pour tenter de répondre aux questions que nous nous posons. Que nous apporte l’amitié ? Que vient-on y chercher ? Comment fait-on vivre nos amitiés ? Et comment fait-on quand l’amitié se casse ou se délite ?
Autant de questions que nous avons voulu aborder car les liens affectifs et amicaux prennent une grande place dans nos vies et qu’ils structurent notre féminisme. Aussi, il nous semblait important de se défaire des représentations d’amitiés entre femmes cis où elles ne sont vues que comme rivales ou que leur amitié n’existe qu’au travers de rapports de séduction hétéronormés.
L’émission se termine par la nouvelle chronique de « j’ai des corps à vous dire » autour du thème des traces sur nos corps (deuxième partie).
L’émission est à télécharger ici (cliquer droit puis enregistrer la cible du lien sous…) ou à écouter directement ci-dessous :
Musiques diffusées:
– « Souvenirs de lycée » de Danielle Messia
– « Frangines » d’Anne Sylvestre
Ressources :
– « Mettre l’amitié au premier plan : passés et futurs féministes » de Sasha Roseneil, traduit par Françoise Armengaud, Nouvelles questions féministes, 2011/2 vol.30, pp 56-75.
– « Retour en enfance », épisode 3 de Histoires d’amitiés, LSD, La série documentaire, par Périne Kervran, France Culture.
Dans cette émission de rentrée, on poursuit un peu l’été avec une création sonore collective des frondeuse ; « nos sons de l’été ». Vous y entendrez beaucoup d’eau ; de la pluie, des rivières, des grêlons, des vagues. Des ami-e-s aussi ; qui bricolent, qui rient, qui dansent, qui construisent. De la musique, des bus, des tram, des animaux, des fréquences radios qui crépitent, des outils, des listes….
Puis, on prend le temps de parler du livre Le Genre du Capital en compagnie d’une de ses autrices, Sibylle Gollac. On revient sur les notions de travail domestique et parental. On discute de comment ces travaux pris en charge essentiellement par les femmes gratuitement et sans limite de durée, ne sont jamais reconnus en tant que travail, sont toujours invisibilisés notamment dans l’organisation des successions et les séparations. Cela ayant pour conséquence l’appauvrissement des femmes ayant été, étant ou allant être en couple hétéro.
En fin d’émission, la chronique « J’ai des corps à vous dire » autour du thème des traces sur nos corps (première partie).
Pour l’émission d’août, on vous propose une émission musicale d’une
heure trente sur le Son Jarocho préparée avec Nath et Margarita qui
vivent au Mexique.
Le Son Jarocho c’est un style de musique populaire du sud de l’État de
Veracruz au Mexique qui mélange plein d’influences : flamenco espagnol,
musiques arabes, juives et rythmes d’Afrique noire apportés en Amérique
Latine par des esclaves qui ont été déplacés lors la traite négrière.
On a construit l’émission pour vous mettre dans l’ambiance d’un fandango
radiophonique. Le Fandango, c’est des moments où les gens se réunissent
pour écouter, chanter et danser du Son Jarocho, manger, boire ensemble
et faire la fête.
Entre les musiques, on vous parlera ce que racontent les sons et on vous
donnera pleins de petites infos croustillantes sur ce style et cette
culture.
Et comme on est une émission féministe, on vous parlera aussi de la
place des femmes dans le Son Jarocho, et des liens entre le féminisme et
le Son Jarocho grâce à un entretien avec Mafer, militante féministe
impliquée dans le collectif Son Jarocho Feminista : https://www.facebook.com/SonJarochoFeminista/. Elle participe aussi à
une association, Voces Viajeras, qui promeut la culture du Son Jarocho
et aussi la revalorisation de musicien-ne-s traditionnel-le-s à la
campagne. Dans l’entretien, elle parle de l’histoire des Fandangos
féministes et non mixtes, des activités du groupe, et notamment de
l’importance de réécrire les vers des sons, pour se réapproprier leur
contenu et créer ensemble de nouveau imaginaires. L’’entretien abordera
aussi les liens du collectif de Son Jarocho féministe avec les manifs
féministes à Mexico, dans un contexte actuel de mobilisation contre les
féminicides.
On espère que tous ces sons vous plairont et que vous passerez un
chouette moment musical et féministe ! Une belle fin d’été à vous !
Pour écouter l’émission, c’est par ici et par là :
« Un matin de décembre 2018, j’ai eu une illumination : il y avait peut-être d’autres lesbiennes enterrées au Père Lachaise. Et une fois que je les aurai trouvées, je pourrais raconter leurs vies à des copines concernées, qui en écho, me raconteraient les leurs. Les vies des voisines défuntes seront des points de départ, pour évoquer leur héritage et comment ces sujets qu’elles ont portés, pensés, incarnés…ont voyagé à travers le temps et résonnent aujourd’hui. » Mélanie #préambule
On a voulu diffuser le projet sonore de Mélanie pour rendre visible les trajectoires de ses voisines défuntes <3, pour les échos que ça pouvait nous faire, et peut-être aussi pour prendre un peu l’air dans les allées du Père Lachaise. Merci à elle et à toutes ses voisines !
L’émission du mois de juin a été une émission de retrouvailles. La joie de se réunir à nouveau, après ce confinement et de faire du son, ensemble. Nous avons donc placé cette émission sous le signe de l’action collective.
Vous pourrez y entendre un reportage sur les Brigades de Solidarité Populaire de Paris 20, qui nous présentent leur fonctionnement, leur ancrage politique et leurs actions de solidarité populaire, au sein du 20ème arrondissement, notamment durant ce confinement.
L’émission nous emmène ensuite à la rencontre d’une maraude en non mixité au cœur du 11ème et 12ème arrondissements, pour répondre aux besoins spécifiques identifiés lors des maraudes organisées par les Brigades de Solidarité Populaire de ce quartier.
Vous entendrez ensuite une interview, de 3 membres de l’association Acceptess-T qui nous présentent leur action de soutien aux personnes trans précaires, souvent migrantes et travailleuses du sexe avant et pendant la crise du Covid.
Et pour finir, la chronique J’ai des corps à vous dire qui aborde ce mois-ci, la thématique du corps qui vieillit.